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Sermaise et Renaturation : un choix politique

  • Photo du rédacteur: Collectif ORBIA
    Collectif ORBIA
  • 21 juin
  • 2 min de lecture

Il est des lieux que l’on croit oubliés. Des terrains que l’on traverse sans les regarder, vestiges d’un passé productif devenu silence. Ces friches, longtemps considérées comme des vides, sont en réalité des promesses en attente.


Renaturer, ce n’est pas planter quelques arbres.


C’est un geste fort, humain, politique. C’est décider, collectivement, que la vie a de nouveau sa place, là où le béton, les gravats ou la pollution avaient tout recouvert. C’est redonner souffle à la terre, redonner souffle à nous-mêmes.


Chaque sol renaturé, c’est un sol qui respire.


Chaque arbre replanté, c’est une ombre qui apaise, un abri pour le vivant, un repère pour les enfants.


Chaque friche transformée, c’est une blessure urbaine qui guérit.


À Sermaise, ce choix n’est pas technique. C’est une prise de position : préférer le lien au profit, la fraîcheur au bitumela vie au vide. C’est regarder une friche et y voir un avenir : un espace de rencontre, de promenade, de biodiversité, un lieu d’humanité retrouvée.


Renaturer, c’est aussi penser à demain.


Dans un monde qui se réchauffe, qui s’urbanise, qui s’épuise, faire de la place au vivant, c’est protéger nos enfants. C’est leur offrir un territoire plus doux, plus résilient, plus juste.

C’est refuser le court terme, les solutions rapides, les calculs étroits. C’est choisir la patience, la profondeur, l’héritage.


Une friche renaturée, ce n’est pas une dépense. C’est un investissement dans le lien, dans le soin, dans la beauté. C’est un bien commun, une trame verte entre les générations, un maillon d’équilibre entre l’homme et la nature.


À Sermaise, nous faisons ce choix.


Non par mode, non par effet d’annonce, mais parce que nous croyons que chaque hectare rendu au vivant est une victoire silencieuse mais puissante.


Nous ne renaturons pas simplement des sols.

Nous renaturons des espérances,

nous recréons du lien,

nous réveillons des lieux.


Et si vous y croyiez, vous aussi ?

 


 
 
 

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