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Question n° 2 - Absence d'étude épidémiologique

Photo du rédacteur: Collectif ORBIACollectif ORBIA

Dernière mise à jour : 16 déc. 2024


La team du Collectif ORBIA vous propose de répondre à une deuxième question posée lors du ciné débat du samedi 22 juin au cinéma de Dourdan. 


Question 2 : Y a-t-il eu une étude épidémiologique ? Si non pourquoi ? Comptez vous la demander ?


Cette question nous a été posée fréquemment.

Il nous est alors demandé si une analyse a été réalisée sur d’éventuels surtaux de maladies respiratoires, de cancers, de mortalités infantiles ou de fausses couches voire de malformations, liés à la pollution des eaux distribuées et de l’air pendant les activités des établissements Gerber.

Cette étude n’a jamais été menée. Il n’est toutefois pas trop tard pour la réaliser. 


Rappelons quel est le but d’une étude épidémiologique et par qui peut-elle être menée ?

Ce type d’étude(s) répond parfaitement à la question posée. Elle(s) cherche(nt) à établir un lien entre par exemple une exposition à des substances chimiques identifiées et les effets néfastes sur la santé humaine pour des tranches de populations données. L’ARS (Agence Régionale de Santé) doit être en mesure de nous dire comment initier ce type d’étude(s).


Les produits identifiés dans le sol du site Gerber et dans les eaux souterraines sont-ils dangereux pour la santé humaine ?

Quasiment tous les produits recensés sont classées CMR (cancérigène, mutagène et reprotoxique) parmi lesquels on peut citer des BTEX (Benzène, Toluène, Éthylbenzène et Xylènes) majoritairement du benzène, des COHV (composés organiques halogènes volatils) majoritairement des solvants chlorés, des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), des composés phénoliques, des PCB majoritairement l’Arochlor 1242, des métaux lourds (plomb, zinc), des phtalates… Nous ne faisons que citer ce que nous trouvons dans les différents rapports et compte rendus mis à notre disposition.

Dans un article du 8 novembre 2002 du Parisien (en pièce jointe) Henri Pézérat, Toxicologue au CNRS, dresse l’état des risques que représente le site Gerber.

Quant aux services de l’état, ils estiment que le risque est actuellement sous contrôle à partir du moment d’une part où les riverains ne consomment pas et n’utilisent pas les eaux souterraines dans le périmètre définit par l’arrêté de 2007 et d’autre part que l’on ne relève pas de taux anormalement élevés de polluants dans l’air des habitations proches du site Gerber (d’où l’intérêt de la réalisation d’un DICRIM par la mairie).


Pourquoi cette étude n’a-t-elle pas été demandée et comptons-nous le faire ?

Nous avons à plusieurs reprises pensé le demander mais face à la foule de questions en suspens nous ne l’avions pas priorisée. C’est maintenant chose faite, dans un courriel envoyé récemment en sous-préfecture nous l’avons officialisée sous le libellé « demande d’une étude épidémiologique sur la santé de la population de Sermaise (nouvelle attente des riverains) suite à l’exposition pendant des décennies à des émanations toxiques mais aussi suite à la consommation d’eau polluée distribuée sur au moins une décennie ».

En espérant que ce message saura répondre à vos interrogations sur ce point, nous vous souhaitons à toutes et à tous une excellente journée.

 

  


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